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Cinq étapes pour monter son épicerie en 2024

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Nathalie BALLAND
Nathalie BALLAND
Mis à jour le
21/12/2023
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Cinq étapes pour monter son épicerie en 2024
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Ouvrir une épicerie… et pourquoi pas ? Il n’est pas nécessaire d’être diplômé d’une école de commerce pour se lancer quand le projet est bien ficelé. Cela ne se fait pas du jour au lendemain évidemment, et vous aurez quelques réflexions à mener, le bon logiciel magasin à choisir, surtout des calculs à faire.

Vous êtes prêt ? Comptez sur Combo pour vous aider, on adore la gestion des plannings mais aussi les entrepreneurs ! C’est parti.

Comment concevoir son projet d’épicerie ?

Avant toute chose, demandez-vous ce que vous souhaitez vendre, et à quels clients vous avez envie de vous adresser. 

Quel type d’épicerie choisir ?

Vous êtes plutôt épicerie fine ou épicerie tout court ?

Pour rappel, une épicerie fine propose une sélection de produits et de denrées alimentaires au positionnement plutôt premium, s’appuyant sur un concept, comme la vente en vrac ou l’alimentation bio par exemple, ou encore sur une ligne de produits provenant d’un pays ou d’une région en particulier. 

Par épicerie généraliste, on entend plutôt un point de vente de proximité offrant un choix de denrées alimentaires et de produits de première nécessité. Elle s’adresse à un public plus large qui va effectuer un achat ponctuel.

Dans les deux cas, il est toujours possible de s’appuyer sur un réseau de franchisés. En tant que franchisé, vous restez une entreprise indépendante, mais signez un contrat de collaboration avec une enseigne. Ainsi, vous vous appuyez sur la notoriété d’une marque qui a déjà fait ses preuves et offre donc une certaine sécurité. Le franchiseur, en retour, vous cède des droits d’exploitation. 

C’est plus clair ? Si vous vous êtes décidé alors… 

… Commencez par effectuer une étude de marché 

Quels seraient vos concurrents ?

En milieu urbain, on trouve de nombreuses épiceries de proximité, plutôt généralistes, même si on constate de plus en plus d’épiceries fines. Ce sont souvent des points de vente de dépannage, ouverts tard le soir, ou ayant su développer un lien fort avec une clientèle locale fidèle.

=> Il faut donc que vous choisissiez soigneusement votre lieu d’implantation, en fonction des enseignes de supermarché et éventuels commerces de bouche qui sont déjà implantés, de l’offre et des services que vous souhaitez apporter et des consommateurs que vous voulez cibler.

=> Pour cela, définissez votre marché local – la zone de chalandise, soit la zone géographique entourant un point de vente dans lequel se trouvent les clients potentiels. Cette démarche est essentielle pour faire son choix parmi les implantations possibles. Le potentiel de la zone de chalandise dépend de plusieurs facteurs :

  • Le nombre d’habitants ;
  • Le secteur d’activité ;
  • Le nombre de concurrents et leurs implantations ; 
  • Les éléments d’attractivité (quartier résidentiel ou étudiant, sociétés dont les collaborateurs sont amenés à faire quelques courses rapidement en sortant du bureau ou pour organiser un apéro…) déjà en place. 

Cette étude est capitale. Il ne faut surtout pas hésiter à se faire assister par un expert au moment de l’effectuer.

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Puis définissez un business plan

Un business plan sert de référence pour la construction de votre projet d’épicerie et l’évolution de votre budget. Il le prépare, et en présente les objectifs, et les moyens de les atteindre. Il est indispensable pour faire son petit effet devant un établissement bancaire, ou un potentiel franchiseur si vous optez pour un système de franchise. 

Voici les points à aborder dans votre business plan :

- Effectuez une présentation générale de votre projet. Quelles seront les caractéristiques de votre épicerie ? En quoi sera-t-elle différente de ses concurrents ? Avez-vous une idée des prix qui seront pratiqués dans votre structure  ?

- Présentez-vous ! Qu’attendez-vous de ce projet ? Pourquoi ouvrir un commerce ? Quel est votre parcours ?

- Intégrez votre étude de marché, et exposez les moyens en votre possession pour monter ce magasin.

- Transmettez votre dossier financier. Celui-ci doit inclure :

  • Les investissements à réaliser : coût du local (bail, dépôt de garantie, assurance), montant du stock, besoins en fonds de roulement, par exemple ;
  • Une estimation du compte de résultat prévisionnel à 3 ans, soit les recettes, les dépenses et les bénéfices ;
  • Une estimation de la trésorerie nécessaire. Vous devez lister les encaissements (rentrées d’argent, soit les ventes, plus les apports et financements divers) et les décaissements (sorties d’argent, soit les charges – coût du local, charges fixes et variables, calcul de la masse salariale, frais généraux, frais de personnel, coûts de formation, remboursements éventuels, impôts…) ;
  • Une estimation de votre viabilité à horizon de 3 ans, en gardant à l’esprit que vous devrez peut-être faire d’autres investissements d’ici là ;
  • Une étude de votre capacité de financement.

Il n’est pas aisé de monter un projet d’épicerie sans apport financier. Celui-ci peut être constitué de fonds personnels (d’une somme d’argent prêtée par un proche par exemple), mais aussi d’une aide allouée aux créateurs d’entreprise. Il peut également s’agir d’un prêt d’honneur, d’une subvention (par le conseil régional) mais aussi d’un maintien des allocations chômage (ARE ou ARCE). Retrouvez toutes les aides possibles sur le portail les-aides.fr

Choisissez ensuite votre statut juridique 

Choisir son statut juridique est délicat. Il est préférable de se faire accompagner par un avocat fiscaliste et/ou un expert-comptable car les enjeux fiscaux et financiers peuvent être importants et complexes.

Le statut d’auto-entrepreneur

Principaux avantages :

  • Création simplifiée ;
  • Exonération de TVA.

Principaux inconvénients :

  • Plafond de chiffre d’affaires peu élevé ;
  • Charges non déductibles.

L’entreprise individuelle 

Principal avantage :

  • Création simplifiée

Principaux inconvénients :

  • Compta à tenir ;
  • Responsabilité non limitée aux apports dans le capital.

La SARL

Principaux avantages :

  • Création simplifiée ;
  • Responsabilité limitée aux apports dans le capital en cas de difficultés financières, et notamment de perte de chiffre d’affaires, d’où son nom de Société à Responsabilité Limitée – vous avez suivi ?

Principaux inconvénients :

  • Compta à tenir ;
  • 20% des apports en espèces doivent être versés à la constitution, le reste dans les 5 ans suivant la création de la société ;
  • 2 associés minimum.

La SASU 

Principaux avantages :

  • Associé unique ;
  • Patrimoine personnel protégé.

Principal inconvénient :

  • Impossibilité d’intégrer un associé et donc, potentiellement, de se développer. 

La SAS 

Principaux avantages :

  • Responsabilité limitée aux apports dans le capital ;
  • Grande liberté dans la rédaction des statuts. 

Principal inconvénient :

  • Charges sociales élevées.

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Réfléchissez maintenant à votre lancement ! 

Si vous vous appuyez sur une franchise…

…L’enseigne que vous avez choisie a ses propres actions de communication et plans de promotion que vous devrez suivre. Cela vous simplifiera grandement la vie, mais vous serez moins libre.

Si vous êtes indépendant…

…Vous avez le droit de mettre en oeuvre vos propres actions de communication. Soyez créatif pour faire connaître votre activité ! Soignez votre devanture et votre merchandising, distribuez des flyers dans le quartier, fêtez votre ouverture avec des promos, organisez des dégustations… Et surtout, always keep the smile !

Réfléchir à son concept, penser à son financement, s’acquitter des formalités administratives en procédant par étapes, respecter la réglementation en vigueur, contacter les fournisseurs, écouter les bons conseils, suivre son instinct, et surtout, garder la foi coûte que coûte… La création d’entreprise est une folle aventure mais quelle satisfaction quand vous accueillerez vos premiers clients !

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